MYIASES

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Définition

Les différentes myiases...

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Définition

Les différentes myiases...

 

 

 

Définition


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Les myiases sont des infestations de l’homme ou des animaux par des formes larvaires de certaines mouches. Selon leur localisation, on distingue les myiases superficielles, cavitaires, sous cutanées, migrantes et profondes.

Les différents types de myiases...

Les myiases superficielles et cavitaires

  -les myiases épi cutanées ;

Ex : Auchmeromia luteola, mouche d’Afrique Noire, dont la larve ou ver de case, vit dans les sols meubles et va se gorger de sang la nuit sur les mammifères, dont l’homme, dormant à même le sol.

  -les myiases des plaies ;

Ex : Lucilia sericata est la seule larve à dévorer les tissus nécrosés en laissant intact les tissus sains,  ce qui entraîne un parage soigneux des plaies, et a même déjà été utilisé dans un but thérapeutique.

Ex : Sarcophaga carnaria et Sarcophita, sont retrouvées en zones tempérées. Elles peuvent envahir les tissus sains et provoquent une forte réaction inflammatoire et surtout des douleurs extrêmes par destruction des filets nerveux.

Ex : Cochliomyia hominivorax, que l’on trouve en zone tropicale, pond ses œufs à la surface des plaies mais aussi dans les cavités et est la cause de lésions considérables.

  -les myiases cavitaires ;

Des larves de mouches diverses peuvent évoluer et se nourrir dans le nez, la gorge, les oreilles voire même l’urètre et le vagin.

Ex : Oestrus ovis, qui se rencontre surtout sur le pourtour du bassin méditerranéen, peut déposer ses larves dans les fosses nasales ou peut pondre sur la conjonctive oculaire.

Les myiases sous-cutanées, migrantes et profondes:

Il s’agit d’affections par des parasites souvent très adaptés dont le séjour est obligatoire dans les tissus.

   -les myiases furonculoïdes pures ;

Ex : Cordylobia anthropophaga est une mouche d’Afrique Noire dont la femelle pond ses œufs sur le sol et sur le linge en cours de séchage. La larve appelée « vers de Cayor » pénètre dans la peau à l’occasion d’un contact avec le sol ou avec le linge non repassé.

Elle s’y développe au lieu même de sa pénétration donnant naissance à une lésion furonculoïde.

Ex : Dermatobia cyaniventris, qui est une mouche d’Amérique Centrale et du Sud, dont les larves sont apportées sur l’homme par des insectes piqueurs ou non (moustiques, mouches diverses…) et qui se développent in situ en trois mois.

   -les myiases sous-cutanées rampantes ;

Ex : Gasterophilus sp., la contamination se fait par contact avec un cheval sur le pelage duquel la mouche a pondu des œufs ou par absorption accidentelle de ces œufs. La larve migre dans l’organisme avant de gagner la peau, en provoquant parfois des signes généraux (prurit, hyper éosinophilie modérée…) et des signes neurologiques centraux.

-les myiases profondes ;

Ex : Hypoderma bovis et Hypoderma lineatum sont la cause de l’hypodermose, qui est la seule myiase d’importance médicale dans les zones tempérées. Elles sont normalement toutes deux inféodées aux bovins, les cas surviennent donc surtout dans les zones d’élevages (Normandie, Bretagne, Auvergne, Alpes…).

Chez l’homme, l’évolution du parasite est toujours abortive : soit la larve meurt dans la profondeur des tissus sans que se présence n’ait pu être directement observée soit elle peut sortir au niveau de la peau au niveau d’une petite lésion furonculoïde. Les manifestations cliniques les plus fréquentes sont l’apparition d’œdèmes pseudo tumoraux, de prurit, de lésions ecchymotiques et de douleur.

L’évolution se fait toujours vers la guérison spontanée mais deux formes particulières peuvent présenter une certaine gravité : les localisations neurologiques avec syndrome méningé et les localisations oculaires avec un pronostic grave pour la vision.

Traitement

Pour toutes les myiases précitées, le traitement est essentiellement mécanique :

-extraction des larves par nettoyage de la plaie ou de la cavité ou exérèse chirurgicale ;

-application locale d’antiseptiques.

Dans l’hypodermose oculaire, il faut extraire la larve de l’œil et utiliser des corticoïdes locaux en cas d’inflammation.

Prophylaxie

La prophylaxie, difficile, est liée à l’hygiène générale : éviter d’avoir les mains sales, désinfecter toutes les plaies…

Pour éviter, en Afrique, Cordylobia anthropophaga, il ne faudra pas laisser sécher le linge à l’extérieur ou sur le sol, ou alors, il faudra repasser ce linge au fer chaud.

 

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