HYDATIDOSE

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Définition

Agent pathogène

Cycle parasitaire

Répartition géographique

Clinique

Traitement

Prophylaxie

 

Définition


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L’échinococcose hydatique (hydatidose, kyste hydatique) est une parasitose du chien et du mouton, atteignant parfois l’homme et provoquant de graves atteintes hépatiques ou pulmonaires, et nécessitant souvent une intervention chirurgicale.

Agent pathogène

C’est un Métazoaire, appartenant à l’embranchement des Plathelminthes, à la classe des Cestodes et de l’espèce Echinococcus granulosus .

On le trouve sous deux formes :

            -adulte, cestode de petite taille vivant dans le tube digestif de certains mammifères carnivores dont le chien ;

            -hydatide, formé à partir d’un embryon et qui va par vésiculation et croissance très progressive constituer dans le foie et le poumon une masse hydatique énorme. Au terme de son développement, l’hydatide peut renfermer des centaines de millier d’éléments infestants qui sont appelés les protoscolex.

Cycle parasitaire

Hôte définitif : le chien et tous les canidés ;

Hôte intermédiaire : ovins, bovins, caprins, équins, porcins et tous les mammifères y compris l’homme.


E.granulosus est un petit ténia qui se développe dans l’intestin du chien. A  maturité, son dernier anneau bourré d’œufs, contenant des embryons hexacanthes, est détruit dans l’intestin du chien et ce contenu est rejeté à l’extérieur. 

Le mouton, ou un autre herbivore, se contamine en broutant l’herbe ainsi souillée. L’œuf éclot dans leur tube digestif, donnant un embryon hexacanthe qui se localise dans les viscères où il se transforme en larve hydatique (hydatide). 

Le chien s’infeste en absorbant les viscères hydatifères de mouton.

L’homme constitue dans le cycle une impasse évolutive et ne représente qu’un hôte intermédiaire accidentel. L’homme se contamine par l’ ingestion d’œufs :

            -de manière directe, au contact du chien infesté, en caressant son pelage (enfants, bergers, vétérinaires, éleveurs… ) ;

            -de manière indirecte, par l’intermédiaire d’eau, d’aliments ou d’objets souillés par les déjections de chien infesté ( fruits, légumes, vaisselle souillée… ).

Répartition géographique

L’échinococcose hydatique est cosmopolite et fréquente dans les pays d’élevages ovin où les contrôles vétérinaires sont insuffisants. Les grands foyers mondiaux d’endémie sont :

            -le bassin méditerranéen (Afrique du Nord surtout) ;

            -l’Amérique du Sud (Uruguay, Argentine) ;

            -l’Australie et la Nouvelle Zélande ;

            -certaines régions d’Afrique de l’Est ;

            -quelques cas sporadiques en Asie Centrale et en Chine du Nord.

En France, on trouve un grand nombre de cas importés des foyers très actifs du bassin méditerranéen (Maghreb, Espagne, Italie) ainsi que des risques de contamination autochtones (Corse, Provence et Landes).

Clinique

Chez l’homme, l’œuf éclot dans l’estomac libérant l’embryon hexacanthe qui franchit la paroi intestinale et gagne, par voie porte, le foie. S’il passe le barrage hépatique, d’autres localisations, pulmonaires ou autres sont possibles.

L’hydatide se développe lentement, isolée par sa cuticule. Elle n’exerce tant qu’elle est intacte qu’une action mécanique, en refoulant par compression, les tissus de l’organe parasité. Elle demeure donc cliniquement muette pendant des années.

Les manifestations pathologiques sont dues aux complications qui finissent par jalonner inévitablement le développement du parasite : compression, fissuration, rupture, infection.

Les protoscolex libérés, par fissuration ou rupture, peuvent essaimer à partir de l’hydatide mère et vésiculer à distance conduisant à l’échinococcose secondaire (locale, régionale ou généralisée).

Les localisations seront :

            -hépatiques (50 à 60 % des cas), avec une latence clinique longue, mais dont le caractère tumoral simple peut attirer l’attention. Les complications peuvent être la compression (subictére, douleurs abdominales), des fissurations ou des ruptures (échinococcose secondaire), et des infections (abcès du foie).

            -pulmonaires (30 à 40 % des cas) avec une latence clinique moins longue, comprenant toux, dyspnée, hémoptysie. Des complications peuvent survenir par compression d’une bronche, fissuration ou rupture (expectoration d’un liquide renfermant des peaux) ou des infections (hémoptysie évoluant comme un abcès du poumon).

            -diverses : rein , cerveau, rate, os.

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Traitement

Il doit être radical chaque fois que cela est possible :

-exérèse chirurgicale des lésions, en essayant d’éviter tout essaimage parasitaire au cours de l’intervention ;

-les traitement médicamenteux n’ont d’intérêt qu’en complément de la chirurgie , pour les malades inopérables du fait de kystes multiples ou pour la prévention de l’échinococcose secondaire. Ce sont principalement, l’albendazole ZENTEL® ou le mebendazole VERMOX® dont les effets sont discutables.

Le suivi se fait grâce au contrôle sérologique et ces traitements doivent être prolongés, par cures espacées ou en continu, pendant plusieurs mois.

 

 

Prophylaxie

Elle est fondamentale mais la contamination ne peut être prévenue que par des mesures individuelles d’hygiène :

            -éviter la promiscuité avec les chiens, en zone d’endémie, en particulier pour les enfants ;

            -se laver soigneusement les mains après avoir touché un chien ;

            -tenir les chiens éloignés des lieux de préparation ou de conditionnement des aliments ;

            -toujours laver ou éplucher les fruits et légumes consommés crus.

 

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