COCCIDIOIDOMYCOSE

Page précedente  

 

Plan de la page

 

Définition

Agent pathogène

Épidémiologie

Clinique

Traitement

Prophylaxie

 

Définition


Imprimer cette page

C’est une mycose exotique profonde due à un champignon dimorphique sévissant avant tout dans les régions désertiques et semi désertiques du continent américain. C’est un agent pathogène primaire au comportement opportuniste assez marqué.

Agent pathogène

C’est un champignon dimorphique, qui est la forme parasitaire d’un Ascomycète du sol, appartenant à l’ordre des Onygénales, appelé Coccidioides immitis.

Épidémiologie

Mode de contamination et réservoir :

Le champignon se développe et se maintient dans la terre, notamment dans les galeries et les terriers des rongeurs. Ces derniers constitueraient un réservoir important et une source de contamination non négligeable du sol.

L’homme est infecté en inhalant les poussières disséminées par le vent contenant ces spores virulentes. Plus rarement, l’inoculation est réalisée par introduction de spores sous les téguments lors d’une blessure.

 

Répartition géographique :

On trouve ce champignon dans les régions désertiques ou semi désertiques, sèches dont le sol contient des concentrations élevées en sel. La maladie est endémique dans : le sud-ouest des USA (Californie, Nevada, Utah…), le nord du Mexique, en Amérique Centrale (Guatemala, Honduras…) et du Sud (Venezuela, Colombie, Équateur, Bolivie, Argentine et Paraguay…)  et exceptionnellement, au Japon.

Clinique

Dans plus de 60% des cas, cette affection est peu ou asymptomatique.

Plusieurs formes cliniques peuvent être,  malgré tout,  décrites chez l’homme :

            la coccidioïdomycose primaire :

La plus courante, directement liée à l’inhalation massive de spores donnant un syndrome pseudo-grippal : fièvre, frissons, toux, douleurs thoraciques et asthénie, infiltration pulmonaire et adénopathies hilaires. Son évolution est en général favorable.

La forme pulmonaire chronique est une complication possible de la coccidioïdomycose primaire.

            la coccidioïdomycose secondaire ou disséminée :

La dissémination hétérogène du champignon dépend du nombre de spores inhalées, du terrain individuel et de la maladie sous jacente (VIH…), du fait, de la fragilisation possible de la barrière pulmonaire. La dissémination se fait par voie sanguine ou lymphatique et les principales localisations seront :

                        -neurologique : méningite coccidioïdienne, abcès cérébraux ;

                        -ganglionnaire, osseuse et articulaire ;

                        -cutanées et sous cutanées : lésions verruqueuses et ulcérées au niveau du cou, du thorax ainsi qu’au niveau des aisselles et des plis de l’aine ;

                        -viscérales profondes : rate, rein, muscle, péricarde et prostate ;

L’évolution de ces formes est souvent fatale du fait de l’état immunitaire sous-jacent.

Définition

Agent pathogène

Épidémiologie

Clinique

Traitement

Le traitement médicamenteux commence par l’amphotéricine B FUNGIZONE® et le relais sera pris par les azolés comme le kétoconazole NIZORAL®, l’itraconazole SPORANOX®.

- forme pulmonaire non compliquée : traitement médical bref ayant un bon pronostic ;

-forme pulmonaire chronique : traitement médical prolongé parfois associé à un traitement chirurgical ;

-formes viscérales disséminées : le traitement doit être précoce et prolongé mais le pronostic est habituellement sombre.

Ces traitements seront administrés à vie chez le sujet séropositif ou VIH positif.

 

 

Prophylaxie

Il n’y a pas vraiment de prophylaxie individuelle, car seul l’asphaltage des routes évite la mise en suspension des spores dans l’air.

 

Retour vers le menu

envoyer un mail

Poser vos questions

Le Cours de 4° Année FCB


La parasitologie et la Mycologie


Les maladies tropicales


Les maladies tropicales

LE CONSEIL POUR LES VOYAGES


Le conseil

VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE

Votre Avis...

 SORTIR ET FERMER LE SITE

Quitter le site