Dans plus
de 60% des cas, cette affection est peu ou asymptomatique.
Plusieurs
formes cliniques peuvent être,
malgré tout, décrites chez l’homme :
la
coccidioïdomycose primaire :
La plus
courante, directement liée à l’inhalation massive de spores
donnant un syndrome pseudo-grippal : fièvre, frissons, toux,
douleurs thoraciques et asthénie, infiltration pulmonaire et
adénopathies hilaires. Son évolution est en général favorable.
La forme pulmonaire chronique est une complication possible de
la coccidioïdomycose primaire.
la
coccidioïdomycose secondaire ou disséminée :
La
dissémination hétérogène du champignon dépend du nombre de
spores inhalées, du terrain individuel et de la maladie sous
jacente (VIH…), du fait, de la fragilisation possible de la
barrière pulmonaire. La dissémination se fait par voie sanguine ou
lymphatique et les principales localisations seront :
-neurologique :
méningite coccidioïdienne, abcès cérébraux ;
-ganglionnaire,
osseuse et articulaire ;
-cutanées
et sous cutanées : lésions verruqueuses et ulcérées au
niveau du cou, du thorax ainsi qu’au niveau des aisselles et des
plis de l’aine ;
-viscérales
profondes : rate, rein, muscle, péricarde et prostate ;
L’évolution
de ces formes est souvent fatale du fait de l’état immunitaire
sous-jacent.